Archives de juillet 2008
ACCJV sur les Champs Leave a comment
Armada Rouen 2008 3 comments
L’Abbaye St-Georges de Boscherville Leave a comment
Fondée au XIIème siècle sur une ancienne collégiale par Guillaume de Tancarville, grand chambellan du duc de Normandie, l’abbaye Saint-Georges accueillit des moines bénédictins jusqu’à la fin du XVIIIème, un décret de la Convention de 1791 interdisant alors son occupation.
Echappant aux ravages de la Révolution, elle fut transformée en filature, mais doit surtout sa survie à l’effondrement de l’église du village : les messes furent alors célébrées au couvent.
L’abbaye Saint-Georges fut construite avec une parfaite unité, à l’apogée de l’école romane normande. Sa belle église attire tous les regards, avec son architecture et ses proportions harmonieuses. Sa façade équilibrée comprend un beau portail à motifs géométriques.
Une harmonie que l’on retrouve aussi à l’intérieur… Elégants et massifs, les piliers de la nef sont reliés par des arcades romanes. Le chapiteau du pilier soutenant le transept est décoré de motifs végétaux, animaliers et humains.
sources : http://www.jedecouvrelafrance.com/f-2227.seine-maritime-abbaye-saint-georges.html
L’Abbaye de Jumièges 1 comment
Fondée en 654 par Saint Philibert, l’abbaye de Jumièges connaît un fort essor et accueille jusqu’à 800 moines avant d’être incendiée en 841 par les Vikings. Au Xème siècle, le duc Guillaume Longue Epée la relève de ses ruines.
Restaurée, l’église abbatiale est consacrée en 1067 au lendemain de la conquête de l’Angleterre, par l’archevêque de Rouen et en présence de Guillaume le Conquérant.
Les constructions entreprises du XIIème au XIVème siècle témoignent de son rayonnement. Aux XVème et XVIIème siècles, le mobilier et les bâtiments sont fortement enrichis. Mais les derniers moines se dispersent à la Révolution, l’abbaye est vendue à un marchand de bois qui en fait une carrière. Les ruines sont sauvées en 1852 par un nouveau propriétaire.
De l’église Notre-Dame vous pouvez voir l’imposante façade flanquée de deux tours qui encadrent le porche d’entrée. La nef, entière, est restée debout, avec une partie du transept et du chœur. Le passage Charles-VII dessert la petite église Saint-Pierre.
Vous remarquez l’emplacement de la salle capitulaire, la sacristie des reliques, le cloître, le cellier…
Un escalier du XVIIème siècle vous mène à la grande terrasse et aux jardins. Enfin, ne manquez pas le majestueux logis abbatial du XVIIème siècle.