Archives de septembre 2006

A la recherche du temps passé…   Leave a comment

 
Souvenirs – Souvenirs…
 
 
Il est des jours, où l’envie de revoir ses "vieilles" photos vous taraude…
J’ai donc ressortie de mes archives poussièreuses quelques photos du temps jadis, et certaines un peu plus récentes.
Les plus anciennes ont été prises avec mon vieil et fidèle "argentique"
La plupart l’ont été par mon numérique que ma tendre moitié à un jour pensé à m’offrir quand elle a vu la facture de mes développements photo… après une visite du côté d’Agen en septembre 2004…
Et oui, la passion de la photo peut couter cher.
 
J’avais envie de les partager avec vous cher visiteur
Donc cela explique pourquoi vous trouverez des photos datant des années 90 mélées à de plus récentes.
Chaque photo évoque un souvenir, une image fugitive d’un passé lointain ou plus récent… chacune à sa manière à sa place dans ma mémoire et mérite d’apparaitre ici.
"Les souvenirs sont aussi une richesse"
(dixit : AH)
 
Bonne balade à vous
 
Amicalement
 
ouis & ram

Publié 23 septembre 2006 par ouisramteam dans Voyages

Gisors – Le chateau de Gisors (Eure – 27)   Leave a comment

A la frontière de deux royaumes

Le site de Gisors est fortifié dès la fin du XIe siècle pour protéger les possessions normandes du roi d’Angleterre face aux velléités du roi de France. La forteresse, véritable place frontière et verrou oriental de la Normandie, s’inscrit dans une vaste campagne de fortification de la vallée de l’Epte, limite naturelle entre les deux royaumes.
Dès 1097, sous le règne du deuxième fils de Guillaume le Conquérant, débute la construction d’une imposante motte de terre ceinte de fossés, sur laquelle reposait probablement une tour de bois entourée d’une palissade.

Au cours de la première moitié du XIIe siècle, les principaux éléments de fortifications en pierre remplacent ceux en bois : la tour de guet devient un donjon octogonal massif, la fragile palissade une enceinte en pierre nommée chemise, qui contient chapelle et cuisine.

 
Des modifications majeures sous les Plantagenêts (1161-1193)

Le roi d’Angleterre Henri Ier Beauclerc (1068-1135) disparaît sans héritier mâle. Sa fille Mathilde écarté du trône épouse un jeune comte angevin Geoffroy Plantagenêt, qui se retrouve par la même occasion Duc de Normandie. Ce dernier cède Gisors au roi de France Louis VII en échange de son aide contre Etienne de Blois, roi d’Angleterre et oncle de Mathilde.
Suite à la mort d’Etienne de Blois en 1154, le jeune Henri II Plantagenêt fils de Geoffroy est propulsé à la tête du royaume d’Angleterre.
Henri décide de reprendre Gisors, davantage par la ruse que par la force. En 1158, une entrevue a lieu à Gisors entre les deux souverains : en gage de réconciliation le roi de France donne en mariage au fils d’Henri II sa fille Marguerite âgée de six mois, et lui cède en dot la forteresse de Gisors. En attendant le mariage, la garde du château est confiée à trois templiers : Robert de Piron, Tostes de Saint Omer et Richard de Hastings. Mais Henri II fait célébrer le mariage plus tôt qu’il été convenu en 1160 (les époux ayant neuf ans à eux deux) et se fait ainsi remettre le château de Gisors en 1161.

Sous Henri II Plantagenêt 1160-1189), roi d’Angleterre, une seconde campagne de travaux est entamée : une vaste enceinte, longue de plus de 800m et protégée par huit tours, enveloppe le donjon central. Ces dernières présentent une grande diversité et des innovations architecturales majeures : tour quadrangulaire à bec, tour en u, tour circulaire à plusieurs niveaux d’archères.

L’influence de l’architecture Philippienne (début XIIIe siècle)
 

Conquise par Philippe Auguste en 1193, la forteresse redevient française. Au début du XIIIe siècle, le roi de France y fait de nombreuses et profondes transformations:
– ajout d’une barbacane orientée vers la ville, seul endroit ou la visibilité est masquée par les monuments et les maisons.
– une imposante tour-maîtresse circulaire à trois niveaux, construite sur le modèle du donjon du Louvre et qui surveille a la fois la ville, la barbacane, le château et la campagne environnante.

Le château de Gisors devient également à partir de cette date une importante résidence royale française avec un grand nombre de communs et un logis imposant dont il subsiste encore les caves.

Les Capétiens utilisent ainsi Gisors pour marquer concrètement dans le paysage leur nouvelle emprise, à la fois sur le Vexin Normand comme sur tout le duché de Normandie.

(sources : http://www.ville-gisors.fr/PATRIMOINE,4,0,0.html)

 http://www.castlemaniac.com/chateaux-forts/gisors/gisors.php

 http://perso.orange.fr/jean-francois.mangin/capetiens/fenetres_filles/chateaux_gisors.htm

 http://www.gisors.org/

ouis & ram

Publié 22 septembre 2006 par ouisramteam dans Non classé

Gisors – Eglise St Gervais St Protais (Eure – 27)   Leave a comment

Eglise St Gervais St Protais
 
 
Le chœur était de 1249. C’est seulement en 1515 que fut reconstruit le transept ainsi que le portail sud (détruit par un incendie) , et en 1567 ce fut le tour du grand portail occidental et de la grosse tour du sud, mais elle ne fut pas achevé, à nouveau en raison de troubles dues aux guerres de religion.
Ce qui caractérise cette église St Gervais St Protais c’est qu’elle comporte cinq nefs, comme une cathédrale, deux rangées de chapelles latérales, un transept avec deux portails, un chœur avec passage derrière l’autel qui remplace l’abside. Le monument que l’on peut voir aujourd’hui a été presque entièrement restauré, les bombardements de 1940 l’ayant détruit aux ¾.
C’est à la même époque (1530) qu’à été construite cette mystérieuse chapelle Ste Catherine, objet de tant de spéculations, qu’on a placée un peu partout : sous la motte du donjon, sous l’église, ou dans un souterrain entre le château et l’église. On ne l’a point retrouvée ; seul en 1898, on a découvert un retable faisant selon toute probabilité partie de cette chapelle oubliée et occultée. Le mystère qui entoure cette chapelle a largement contribué à alimenter les histoires de trésor ou de documents secrets.
Ce qui est certain c’est que le roi Henri II de France fit son entrée en 1555, le jour de la fête de Sainte Catherine et qu’il conféra à la ville le complément des trois lys à ses armoiries. Coïncidence ?

Pendant les guerres de religions, Gisors demeura fidèle à la foi catholique et se montra même farouchement anti-huguenote. Lorsque Henri IV voulut y faire son entrée, on rapporte que le curé de Gisors exigea du roi, avant de le laisser pénétrer dans l’église, qu’il désavoue publiquement les mauvaises doctrines qui avaient été autrefois les siennes. Henri de Navarre s’étant rétracté de bonne grâce, aurait ajouté : « Me voilà maintenant roi de Gisors ! » . En fait depuis 1528, le comté de Gisors avait été donné en dot par François Ier à sa belle-sœur Renée, fille de Louis XII et d’Anne de Bretagne. Renée épousa Hector d’Este qui devint duc de Ferrare et par la suite le comté fut la propriété des maisons d’Este et de Savoie avant de revenir à la couronne royale en 1707. Mais en 1718, le Maréchal de Belle-île céda au roi son île bretonne, position stratégique d’importance, contre divers territoires dont le comté de Gisors.
Ce comté fut bientôt érigé en duché-pairie, et ses derniers titulaires furent le Comte d’Eu et le duc de Penthièvre.
A la révolution Gisors perdit de son importance. En 1870 de nombreux combats y eurent lieu et en 1940 la ville fut aux ¾ détruite par les bombardements, ce qui n’empêcha pas la résistance de s’y organiser solidement et de contribuer ainsi à la libération d’août 1944 par l’armée britannique. Les anglais se souvenaient-ils encore que Gisors avait été le bastion avancé du Royaume Uni vers le cœur de la France ?

 
(sources : http://www.3marches.com/visites_consult.asp?visi=11)
 
 http://www.ville-gisors.fr/Romane-et-gothique,4,123,459.html
 

 
ouis & ram

Publié 22 septembre 2006 par ouisramteam dans Non classé

La Collégiale d’Ecouis (Eure – 27)   Leave a comment

Collégiale Notre Dame de L’assomption
 
 
Situé à 8 kilomètres au nord des Andelys ; ce petit village tranquille du Vexin normand est concentré autour des deux clochers de son ancienne collégiale Notre-Dame-de-l’Assomption. Celle-ci abrite une magnifique statuaire qui en a fait sa renommée.

D’une grande sobriété, la collégiale Notre-Dame a été bâtie de 1310 à 1313. Derrière la porte se trouvent du très beau mobilier et un exceptionnel ensemble de statues du XIVème au XVIIème siècle. 

La voûte en brique et pierre remplace depuis le XVIIIème siècle la voûte lambrissée originelle. Le chœur, immense, est flanqué de deux chapelles voûtées. Parmi les statues les plus remarquables figurent celle de Jean de Marigny du XIVème siècle, archevêque de Rouen mort en 1351 ; celle de Sainte-Agnès du XIVème siècle, nommée aussi Sainte Marie l’Egyptienne, et celles du Groupe de l’Annonciation du XVème siècle ; certaines contiennent des parties en marbre inscrustées dans la pierre. La collégiale renferme de nombreuses autres statues, ainsi que des stalles du XIVème siècle, boiseries et portes du XVIème siècle.

(sources : http://www.jedecouvrelafrance.com/f-2587.eure-collegiale-ecouis.html)
 
 http://www.collegiale-ecouis.asso.fr/
 
 
ouis & ram

Publié 22 septembre 2006 par ouisramteam dans Voyages

Chateau Gaillard (Les Andelys – 27 Eure)   Leave a comment

Chateau Gaillard
Le chateau de Richard Coeur de Lion
 
 
Les ruines du château fort des Andelys surplombent la boucle de la Seine et offre un panorama époustouflant sur la vallée. 

Edifié par Richard Cœur de Lion en 1197, Château-Gaillard conserve de splendides vestiges, à visiter.

C’est pour barrer au roi de France, Philippe Auguste, la route de Rouen par la vallée de la Seine que Richard Cœur de Lion, duc de Normandie et roi d’Angleterre, fit construire une solide forteresse sur une falaise proche des Andelys. 

C’est seulement à la mort du duc que Philippe Auguste s’attaqua au château à la fin 1203, et força la garnison à se rendre quelques mois plus tard. Ce fut ensuite la chute de Rouen, puis la reconquête de la Normandie toute entière.

Il reste de Château-Gaillard une des cinq tours défensives du châtelet ainsi que de beaux vestiges du fort principal. La visite vous montre la basse cour, les soubassements du donjon, les casemates qui abritaient les réserves de vivres de la garnison. 

Puis vous pénétrez dans l’enceinte du fort par la passerelle qui remplace le pont-levis de l’entrée principale. Le donjon s’offre à vous, avec ses 8 mètres de diamètre intérieur, et ses murailles de 5 mètres d’épaisseur. A ses côtés, se détachent les ruines du logis du gouverneur.

  

http://les-andelys.com/chateau-gaillard/gaillard.htm

ou

http://www.casteland.com/pfr/chateau/hnormand/eure/cgaillard/gaillard.htm

Chris & Phil

 

 

Publié 13 septembre 2006 par ouisramteam dans Voyages

Saint Clair sur Epte (Val d’Oise – 95)   Leave a comment

Saint-Clair-sur-Epte

 
 
Saint-Clair-sur-Epte est l’une des 94 communes affiliées au Parc Naturel Régional du Véxin Français, située dans le Val d’Oise, elle s’étend sur 1217 hectares et compte près de 950 habitants
et un riche patrimoine.
Traversée par la Chaussée Jules César et contournée par la RN 14, Saint-Clair-sur-Epte est la frontière historique
entre l’ile de France et la Normandie.
Avec ses quatre hameaux, Breuil, Beaujardin Le Heloy et Le Fayel, ses habitants se nomment les Saint Clairois.
La fête du village est commémorée le 16 juillet.
 
 
Un peu d’histoire :
 
Rollon…
 
Chef Normand, Rollon ou Rolf ou Hrolf est né vers 845 sur une des îles d’Alesund en Norvège. Fils du Norvégien Rogwald, banni par Harald Haarfager en 875, il rassembla une troupe de Danois et Norvégiens, et après quelques pillages en Angleterre, il aborda sur les côtes de Neustrie en 876. Il remonta la Seine jusqu’à Rouen dont il releva les murailles.
En 886, il fit le siège de Paris, alla ensuite saccager Bayeux, le Bessin, Évreux, passa en Angleterre pour secourir le roi Alfred son allié. De retour après trois ans, il réunit des bandes plus nombreuses, prit Nantes, Angers, Le Mans… Effrayé par son avancée, Charles le Simple lui offrit la paix au traité
de Saint-Clair-sur-Epte en 911.
R
ollon se fit baptiser à Rouen, épousa Giselle, la fille du roi, et reçut la partie de la Neustrie appelée depuis Normandie. Rollon devint Robert 1er, Duc de Normandie. Rollon fut investi dans les pays cédés des prérogatives d’un comte franc et de la plupart des attributs de la puissance royale, y compris ce qui pouvait subsister du patrimoine de la Couronne et le contrôle de l’Église. Telle fut la racine de l’État normand, avec Rouen pour pivot.
L
a Normandie fut, dès lors, le pays le mieux administré et bientôt le plus prospère de l’Occident.
Rollon meurt en 931….
 
Saint Clair…
 
Né en 845 à Olchestria (Angleterre) sous Edmond le Vieux , Clair mis en demeure de se marier, fuit en Neustrie vers 866. Débarquant à Cherbourg, il s’installe d’abord à Nacqueville où il vit en ermite. Dérangé par les invasions Normandes, Il s’enfonce à l’intérieur du pays de Négreville où il séjourna plus de douze ans.
Il est ordonné prêtre en 870 par Ségimand. On suit ensuite sa trace près de Caen
(Hérouville Saint Clair). Finalement il atteint Vulcassum (ancien nom de Saint Clair sur Epte), où Cyrin un autre ermite l’accompagne. Ils furent décapités en 884 à Saint Clair sur Epte….
 
 
 
ouis & ram
Chris & Phil
 

Publié 7 septembre 2006 par ouisramteam dans Non classé